Chapitre 1 – éducation civique -<o:p></o:p>

6 heures                                                                                               manuel classe de 3° Nathan<o:p></o:p>

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Orientations<o:p></o:p>

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ü le citoyen français se définit par l’appartenance à une communauté politique, à une nation, sa relation à la souveraineté politique, son identité et sa nationalité

 ü ses droits et ses obligations<o:p></o:p>

ü sa double appartenance : citoyen français et européen (triple pour les immigrés)<o:p></o:p>

ü quelques grands principes qui garantissent le fonctionnement de la démocratie<o:p></o:p>

ü les valeurs de la République (grands textes/symboles étudiés par dossiers). <o:p></o:p>

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Problématique<o:p></o:p>

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Que veut dire « être citoyen » dans la démocratie républicaine aujourd’hui ?

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Vocabulaire

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citoyen, droit, obligation, démocratie, souveraineté, nation, nationalité, droit du sang, droit du sol, déclaration, naturalisation, république<o:p></o:p>

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Introduction : aux origines de la citoyenneté<o:p></o:p>

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I- Etre citoyen aujourd’hui

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1-1- La France : une communauté de citoyens<o:p></o:p>

1-2- Droits et devoirs (obligations) du citoyen <o:p></o:p>

1-3- Citoyen dans l’Union Européenne<o:p></o:p>

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II- La République Française

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2-1-Un état démocratique<o:p></o:p>

2-2- Valeurs, principes et symboles de la République<o:p></o:p>

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Introduction : Aux origines de la citoyenneté, un droit de l’homme<o:p></o:p>

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Au travers de plusieurs périodes de l’Histoire, on découvre les éléments qui constituent l’identité du citoyen :

-          son appartenance à un territoire, à une histoire, à une communauté (avoir la nationalité athénienne, droit du sang)

-          les critères permettant d’accéder à ce statut : sa participation au pouvoir politique et son rôle dans la société par l’intermédiaire de ses droits (droit à l’expression, droit de faire la loi, droit à l’exercice de la souveraineté, droit de juger) et de ses obligations (prendre par l’Assemblée, siéger dans les différentes institutions, obligation militaire), 1798, le sujet devient citoyen et e peuple devient souverain.

-          Enfin, ses qualité morales fondées sur le sens de l’intérêt général (recherche de l’intérêt du plus grand nombre chez Périclès) et l’adhésion aux valeurs de la démocratie (Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, rédigée par les élus du peuple : liberté, égalité, souveraineté nationale).

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I- Etre citoyen aujourd’hui<o:p></o:p>

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1-1- La France, une communauté de citoyens<o:p></o:p>

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Quelle identité commune transforme les hommes en citoyens ? Quel droit permet de devenir citoyen français ?<o:p></o:p>

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Un citoyen a des droits et des devoirs, l’ensemble des citoyens forme une nation. <o:p></o:p>

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La citoyenneté s’inscrit dans l’histoire de la construction de la nation. Les citoyens français sont membres d’un communauté politique, formée par la volonté de vivre ensemble et de participer, la nation française, où ils disposent d’une identité commune. La culture partagée fonde le peuple français et unit des personnes d’origines diverses. Compte tenu de sa diversité (la France terre d’immigration), la France devrait ignorer le racisme

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Pour faire partie de cette communauté de citoyens, il faut remplir une condition de base : être de nationalité française. La nationalité est un droit : chacun peut l’obtenir par la naissance (droit du sang) ou par la loi (droit du sol, déclaration, naturalisation).

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Avec la loi Guigou, à compter du 1^er septembre 1998, la nationalité française est acquise à la majorité (18 ans) de plein droit pour les jeunes dont les parents sont étrangers, à 3 conditions : <o:p></o:p>

-          être né en France à compter du 1^er septembre 1980<o:p></o:p>

-          résider en France au moment de la majorité<o:p></o:p>

-          avoir résidé en France pendant au moins 5 années, consécutives ou non, depuis l’âge de 11 ans. <o:p></o:p>

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Un jeune peut refuser (entre 17 et 19 ans) la nationalité par déclaration au tribunal. <o:p></o:p>

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Les mutations économiques, la montée de la précarité, le multiculturalisme sont sources de tensions aujourd’hui au sein de cette union. <o:p></o:p>

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1-2- Droits et devoirs du citoyen<o:p></o:p>

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Rappeler le contexte dans lequel s’est élaborée la constitution de 1946. Quels droits fondamentaux sont issus de 1789 ? Quels nouveaux droits sont apparus après le Seconde Guerre Mondiale ?<o:p></o:p>

Devenir citoyen, c’est accepter les règles de base de la nation, c’est une sorte de contrat. <o:p></o:p>

« On ne parle que de droits ! et si l’on parlait des devoirs ! » (J. JAURES)<o:p></o:p>

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<o:p> </o:p>	DROITS DU CITOYEN<o:p></o:p>	DEVOIRS DU CITOYEN<o:p></o:p>
<o:p> </o:p> Ceux qui concernent tout être humain<o:p></o:p> <o:p> </o:p> - Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen (1789)<o:p></o:p> <o:p> </o:p> - Constitution de 1946<o:p></o:p> <o:p> </o:p>	- droit à la vie, une identité, une nationalité<o:p></o:p> - libertés essentielles : individuelle, de conscience, de presse, d’association, de réunion<o:p></o:p> - droits économiques et sociaux fondés sur l’égalité et la solidarité (santé, éducation, logement, travail, revenu décent)<o:p></o:p> - droit à une justice<o:p></o:p>	- respecter les droits, les biens, la liberté et les différences d’autrui : tolérance, civilité<o:p></o:p> <o:p> </o:p> - témoigner et porter assistance : être solidaire<o:p></o:p> <o:p> </o:p> - assumer son rôle de juré<o:p></o:p>
<o:p> </o:p> Du domaine politique<o:p></o:p> <o:p> </o:p>	- droits politiques : participer à la souveraineté nationale (voter, être éligible, élaborer la loi)<o:p></o:p>	- respecter la loi (forces de l’ordre)<o:p></o:p> - participer à la vie de la cité : civisme :<o:p></o:p> voter et accepter d’être élu, accepter d’être juré, payer l’impôt <o:p></o:p> <o:p> </o:p>

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La citoyenneté peut donc être considérée comme l’exercice des droits et des devoirs définis par les lois et textes de référence. Etre citoyen, c’est exercer sa responsabilité dans tous les domaines de la vie collective. <o:p></o:p>

La désobéissance civile s’impose quand les droits sont menacés. <o:p></o:p>

La citoyenneté peut être considérée aussi comme un comportement (civisme : participer à la vie sociale et politique de son quartier, son collège, sa commune, son pays… et civilité : respect des autres, politesse et savoir-vivre). <o:p></o:p>

1-3- Citoyen dans l’Union Européenne<o:p></o:p>

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Comment s’exerce la citoyenneté européenne ?<o:p></o:p>

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Evoquer la difficulté d’intégrer la nationalité allemande, alors que d’autres états facilitent l’accès à la citoyenneté (pas ressortissants).<o:p></o:p>

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Depuis 1992, par le traité de Maastricht, les Français (comme tous les citoyens des états de l’Union Européenne) ont la double nationalité, française et européenne, et de nouveaux droits, ils peuvent circuler et s’installer librement dans l’Union Européenne, élire les députés du Parlement Européen, former une plainte. Un ressortissant européen qui vit dans un autre que le sien peut aussi participer aux élections locales.

Depuis le 1° janvier 2002, 12 des 15 pays de l’Union Européenne ont renforcé la citoyenneté européenne avec la monnaie unique, l’euro.

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Vers l’Europe sociale par un débat d’union au niveau européen contre le chômage et l’exclusion sociale (sommet de Luxembourg, octobre 1997 : engagement des états de mettre en place un programme de lutte contre le chômage). <o:p></o:p>

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II- La République française

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Objectif : définir l’idéal républicain et montrer que c’est une réelle démocratie.

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2-1- un état démocratique<o:p></o:p>

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Le citoyen met en pratique ses droits et devoirs dans le cadre d’une démocratie. La plupart des états en Europe sont des démocraties. Un droit qui reste toujours à conquérir (exemple des femmes)<o:p></o:p>

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La démocratie est le résultat d’une conquête et d’une vigilance permanente, un acquis à préserver (faire le lien avec les totalitarismes et le régime de Vichy). <o:p></o:p>

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Démocratie : gouvernement du peuple par le peuple (demos : peuple, kratein : gouverner)

-          droit de participer à la vie politique du pays <o:p></o:p>

-          souveraineté du peuple <o:p></o:p>

-          contrôle des gouvernants <o:p></o:p>

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Toutes les démocraties ont les mêmes principes de base : les libertés et le respect des droits fondamentaux de l’homme : l’égalité (à laquelle sont liés la solidarité, l’exercice des libertés), le droit de participer à la vie politique du pays. <o:p></o:p>

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Elles respectent les principes politiques suivants : séparation des pouvoirs (exécutif, législatif, judiciaire), pluralisme politique (plusieurs partis politiques représentés), exercice de la souveraineté du peuple par le vote (règle de la majorité) et en contrôlant leurs gouvernants (recours contre les excès de pouvoir). <o:p></o:p>

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La monarchie anglaise, pionnière du libéralisme et de la démocratie (libertés fondamentales garanties dès le XVII°)<o:p></o:p>

La plupart des états européens sont parlementaires, mais généralement monistes (France dualiste), affirmation constante des droits de l’Homme, séparation souple des pouvoirs et responsabilité du gouvernement devant le Parlement. <o:p></o:p>

Régime présidentiel américain dans lequel le président est le centre du pouvoir. <o:p></o:p>

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Le fonctionnement des démocraties varie : au parlementarisme de la plupart des états européens s’oppose le régime présidentiel américain. A la République fédérale allemande s’oppose la République française indivisible. Aux monarchies anglaise ou belge s’opposent les différentes Républiques européennes.

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2-2- Valeurs, principes et symboles de la République<o:p></o:p>

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La République se distingue de la royauté par l’intérêt général qui prime.

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Les valeurs et les principes de la République sont énoncés dans la Constitution de la V° République : république indivisible (une région ne peut faire sécession : exemple de la Corse), laïque (la république, indépendante des religions, n’en reconnaît aucune, mais respecte la liberté de conscience : tolérance), démocratique (souveraineté du peuple : gouvernement du peuple par et pour le peuple) et sociale (représentative du peuple tout entier et à son service). <o:p></o:p>

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Pour les débats, les élèves doivent se rendre au CDI et rechercher des arguments sur le thème choisi, afin d’alimenter le débat. <o:p></o:p>

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Les symboles qui se rattachent à la République sont multiples et reflètent l’histoire française marquée par la défense des droits de l’homme et l’affirmation des grands principes (liberté), la recherche du consentement, l’appartenance à la nation et la lutte pour sa défense :

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- une devise : « liberté, égalité, fraternité » : l’individu est libre, sa dépendance vis-à-vis d’autrui se limite à ses devoirs (l’abolition des privilèges rend les hommes théoriquement égaux en droit, égalité civique et politique), la fraternité est fondée sur l’idée de la dignité humaine et de la solidarité enter les hommes<o:p></o:p>

- le drapeau tricolore : hissé la première fois, deux jours après la prise de la Bastille, le blanc, symbole du roi, est uni au bleu et au rouge, couleurs de la Garde Nationale de Paris. <o:p></o:p>

- un hymne national, la Marseillaise, composé par Claude Joseph Rouget de Lisle, officier incarcéré sous la Terreur. <o:p></o:p>

- la fête nationale du 14 juillet, évoque la prise de la Bastille, elle commémore aussi la fête de la Fédération à Paris en 1790.<o:p></o:p>

- d’autres fêtes nationales,  1^er mai (fête du Travail depuis 1947) 11 novembre (armistice de 1918), 8 mai (armistice de 1945).<o:p></o:p>

- une effigie, Marianne, coiffée du bonnet phrygien qui était celui des esclaves affranchis de Rome)<o:p></o:p>

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Et encore, le coq gaulois (vigilance du peuple français et sa fierté nationale) ou le Panthéon, sur la montagne Sainte-Geneviève au cœur du Quartier Latin à Paris (consacré aux grands hommes comme Carnot, Curie, Gambetta, l’abbé Grégoire, Hugo, Monnet, Moulin, Rousseau, Voltaire, Zola…).<o:p></o:p>

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Ces symboles sont pour les citoyens des éléments de reconnaissance et de cohésion sociale car ils expriment des valeurs partagées.

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