• Chapitre  géographie <o:p></o:p>

    La puissance Japonaise<o:p></o:p>


    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Objectifs<o:p></o:p>

    - comprendre l’organisation du territoire japonais et en connaître ses grands repères. <o:p></o:p>

    - comprendre les bases de la puissance japonaise<o:p></o:p>

    - comprendre le fonctionnement de l’économie et de la société japonaise et leur rôle dans le fondement de cette puissance.<o:p></o:p>

    - donner quelques clés de compréhension de la situation internationale actuelle. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Problématique<o:p></o:p>

    Comment l’économie japonaise peut-elle être à la fois puissante et fragile ? <o:p></o:p>

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    Vocabulaire<o:p></o:p>

    Archipel, polders, mégalopole, conurbation, conglomérats, Kereitsus, sogo-shoshas, NPIA, <o:p></o:p>

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    I- Le territoire : un défi aux hommes <o:p></o:p>

    1-1- les contraintes naturelles<o:p></o:p>

    1-2- la concentration de la population<o:p></o:p>

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    II- La deuxième puissance économique de la planète<o:p></o:p>

    2-1- le Japon devient une puissance économique après la seconde guerre mondiale<o:p></o:p>

    2-2- une industrie tournée vers l’extérieur<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    III- La société japonaise, facteur de croissance<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3-1- la société japonaise, facteur de réussite économique<o:p></o:p>

    3-2- une place marginale sur le plan militaire et diplomatique<o:p></o:p>



    A- Le territoire : un défi aux hommes

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    • Le japon est confronté à de fortes contraintes naturelles sur son territoire :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Les îles japonaises, formant un archipel, sont toutes montagneuses (le Fuji Yama fait 3776 mètres d’altitude) et ne présentent des surfaces planes que le long des côtes, les plaines littorales. Le relief est un facteur limitant la puissance économique car les aires d’extension sont particulièrement peu nombreuses et toujours étroites. <o:p></o:p>

    - Ce relief est une conséquence de la tectonique des plaques, l’archipel nippon est la partie émergée de la chaîne née de la rencontre des plaques asiatique et pacifique. Il en résulte une activité sismique et volcanique importante qui provoque de violents dégâts sur les sociétés et infrastructures japonaises (Kobe 1995).<o:p></o:p>

    - Les climats japonais sont séparés par la ligne de crête des massifs montagneux. Au nord-ouest, le climat est tempéré à hiver froid et neigeux, au sud-est le climat est subtropical avec une mousson (fortes pluies durant 1 ou 2 mois) importante. Ces climats sont un défi aux hommes car le froid de l’hiver au nord limite les échanges, la mousson en fait de-même au sud. <o:p></o:p>

    - Le littoral sud-est est également touché par des typhons violents et des tsunamis dévastateurs. Les typhons sont des cyclones avec des vents et des précipitations importants (180 km/h, plusieurs mètres d’eau). Les tsunamis sont des raz-de-marée provoqués par des tremblements de terre sous-marins. Ils risquent de détruire les infrastructures littorales. <o:p></o:p>

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    • Les populations japonaises se concentrent sur les littoraux, notamment sur la plus grande île, Honshu, dans des baies profondes. La concentration découle du manque d’espace à l’intérieur des terres en raison du relief montagneux, et les fonds de baie permettent de se protéger contre les effets dévastateurs des caprices de la mer. <o:p></o:p>

    Il en résulte la formation d’immenses mégalopoles (plusieurs conurbations, question d’échelle) et conurbations (p. 248) qui tentent de gagner de la place en artificialisant les côtes et en gagnant sur la mer en créant des polders (l’aéroport de l’île artificielle de Kansaï).

    B- La deuxième puissance économique de la planète

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    Comment le Japon devient-il une puissance économique ?<o:p></o:p>

    • En 1945, le Japon sort vaincu de la guerre. Son économie est détruite, à l’image de l’ensemble du pays. La perte de son empire le prive de matières premières et énergétiques, les pertes démographiques sont considérables, les villes et industries sont détruites. <o:p></o:p>
    • On parle de miracle économique car en quelques décennies, le Japon se hisse à la tête de l’économie mondiale. <o:p></o:p>
    • Les atouts sont multiples : <o:p></o:p>

    - une main d’œuvre docile, dévouée et efficace (travaille dure et efficacement, bien formée) <o:p></o:p>

    - des entreprises performantes (grandes, commercialement agressives, beaucoup de recherche, réponses rapides à la demande, adaptabilité) <o:p></o:p>

    - l’état soutient activement les entreprises, il est un véritable partenaire.<o:p></o:p>

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    Une industrie tournée vers l’extérieur
    • le Japon possède plusieurs secteurs phares : <o:p></o:p>

    - les industries de base (construction navale, pétrochime, sidérurgie…)<o:p></o:p>

    - l’automobile (Toyota : 1/3 du marché national, Mitsubishi…)<o:p></o:p>

    - haute technologie (robotique, informatique, hifi…)<o:p></o:p>

    • importations et exportations :<o:p></o:p>

    - exportations : machines et matériel de transports, produits manufacturés<o:p></o:p>

    - importations : alimentation, matières premières, machines et matériels de transports, produits manufacturés.<o:p></o:p>

    La balance commerciale est excédentaire (102 milliards de dollars)<o:p></o:p>

    • les raisons de la délocalisation : l’exportation vers le marché mondial, contournement des quotas (ex : Toyota en France, doc.3, p.254), contourner la hausse du yen (si monnaie forte, peu d’achats), coûts de production moindres, recherche de nouveaux marchés (USA), maintenir la concurrence.<o:p></o:p>
    • Nouveau rôle du Japon dans la zone pacifique : <o:p></o:p>

    - modèle pour les NPI<o:p></o:p>

    - cœur des échanges et stimulateur d’une zone en développement <o:p></o:p>

    -          partenaire privilégié et tissant des liens étroits au détriment de l’occident<o:p></o:p>

    C- Une société, facteur de croissance

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    L’individu japonais ne s’identifie que par rapport au groupe auquel il appartient (doc. 2, p. 242). C’est pourquoi, il oscille en permanence entre traditions et modernité, les deux étant des vecteurs d’appartenance à la société. Les devoirs vis-à-vis de la société sont importants et se définissent par une solidarité réciproque qui se traduit par une volonté de faire progresser sa communauté et donc son entreprise ou son pays. <o:p></o:p>

    L’esprit de compétition est très développé, depuis le plus jeune âge et durant toute la scolarité, les élèves apprennent à se battre pour être les meilleurs (ex : les enfants qui sont élevés sans vêtements, même en hiver, et surchargés pour développer toutes leurs capacités, pour en faire les meilleurs : risques de saturation et de crise). <o:p></o:p>

    Les employés sont totalement dévoués à leur entreprise. Ils lui sont dévoués et obéissent à la hiérarchie, on entre généralement définitivement dans une entreprise, laquelle intervient directement dans la vie privée (logement par exemple). En échange, l’esprit de sacrifie pour l’entreprise est fort. <o:p></o:p>

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    Conclusion : les limites de l’économie japonaise

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    Certaines failles et limites apparaissent : <o:p></o:p>

    -          certains jeunes diplômés refusent de se sacrifier pour une entreprise et refuse ce modèle économique et de vie, plus largement, les mécontentements se multiplient car les employés veulent plus de libertés.<o:p></o:p>

    -          la concurrence mondiale, notamment celle des NPI<o:p></o:p>

    -          la saturation des espaces japonais<o:p></o:p>


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